People, Hell and Angels (2013)1) la chronique résumée en un tableautitre | date
| musiciens
| probabilité de bidouillages | originalité par rapport au reste du catalogue | qualité musicale
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Earth Blues
| 19.12.1969
| Cox, Miles
| **
| *
| ***
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Somewhere
| 13.03.1968
| Stills, Miles
| ***
| **
| **
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Hear My Train A-Comin'
| 21.05.1969
| Cox, Miles | *(en 1969)
| *
| ***
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Bleeding Heart
| 21.05.1969 | Cox, Miles | **
| **
| ***
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Baby Let Me Move You
| 18.03.1969
| Youngblood
|
| ***
| **
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Izabella
| 28.08.1969
| Cox, Mitchell, Lee
| **
| *
| **
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Easy Blues
| 28.88.1969
| Cox, Mitchell, Lee | *(edits)
| **
| ***
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Crash Landing
| 24.04.1969
| Cox, Isaac, ?
| ***
| *
| **
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Inside Out
| 11.06.1968
| Mitchell
|
| **
| **
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Gypsy Boy
| 18.03.1969 | Miles, ?
| **
| **
| ***
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Mojo Man
|
| Allen Brothers, ?
|
| ***
| ***
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Villanova Junction
| 21.05.1969 | Cox, Miles | *(version sortie de son contexte) | **
| *
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2) Mise en contextePeople, Hell and Angels est présenté, par ses producteurs, comme une illustration des tentatives menées par Hendrix pour sortir du cadre de l'Experience. L'album contient ainsi des enregistrements réalisés en compagnie d'un large éventail de musiciens entre 1968 et 1969 (le cas de "Mojo Man" doit être considéré à part). A mon sens, le concept de l'album un peu mieux réalisé que celui de
Valleys Of Neptune qui est présenté (cf. la première page des notes de pochette de l'album en question) comme les sessions du 4ème album de l'Experience, alors qu'il contient des répétitions de morceaux connus, ainsi que des titres enregistrés avec d'autres musiciens. Le concept est aussi mieux défini que celui de
South Saturn Delta qui est censé constituer une représentation de la diversité des enregistrements de Jimi Hendrix.
Le concept s'avère tout de même un peu limité, du fait que le catalogue existant contient lui aussi un nombre conséquent de titres correspondant à la thématique retenue comme on peut le voir dans les trois paragraphes suivants.
Titres du Band Of Gypsys: Sans tenir compte des titres instrumentaux et largement improvisés qui figurent sur les trois albums studio sortis par Dagger Records (
Morrning Symphony Ideas, Burning Desire, Hear My Music), on trouve , dans le catalogue actuel, un très grand nombre de titres enregistrés par le Band Of Gypsys et ne relevant pas de la catégorie "répétitions". On en trouve sur
First Rays Of The New Rising Sun ("Room Full Of Mirrors", "Ezy Ryder"),
:Blues ("Born Under A Bad Sign", "Mannish Boy", "Once I Had A Woman", "Bleeding Heart"), le coffret pourpre ("Message To Love", "Earth Blues", "Country Blues") et
West Coast Seattle Boy ("Message To love" (encore), "Burning Desire"). J'omets volontairement les titres sur lesquels la batterie de Buddy Miles a été remplacée, tout comme la version "pour le fun" de "Astro Man" que l'on trouve sur le coffret pourpre et qui n'a objectivement pas le niveau pour figurer sur un album.
Titres de Gypsy, Sun and Rainbows: On trouve quelques titres enregistrés avec cette formation sur
South Saturn Delta ("Message to The Universe"), le coffret pourpre ("Izabella") et
West Coast Seattle Boy ("Mastermind"). Il manque en revanche "Easy Blues" (publié sur
Nine To The Universe), ainsi que des titres connus des collectionneurs comme "Lord I Sing The Blues", un inédit, et des versions de morceaux plus connus comme "Jam Back At The House" ou "Machine Gun".
Autres titres enregistrés avec d'autres musiciens en 1969: Là aussi, on trouve un titre comme "It's Too Bad" (publié sur le coffret pourpre, il figurerait mieux sur
Valleys Of Neptune ou sur une compilation thématique regroupant les enregistrements réalisés en février 1969 à Londres). Il y bien sûr les titres enregistrés lors de deux sessions avec Rocky Issaac à la batterie et Billy Cox à la basse, à savoir "Room Full Of Mirrors" (coffret pourpre) et "Bleeding Heart" (
Valleys Of Neptune). On pourrait aussi inclure les instrumentaux "Jam 292" (
Hear My Music) ou "Jelly 292" (
:Blues) et "Young Hendrix" (
West Coast Seattle Boy).
On constate que le manque de cohérence du catalogue actuel nuit (gravement) à la réalisation d'albums thématiques. Comme une grande partie des titres répondant à la définition choisie ont déjà été publiés, il a fallu inclure, sur
People, Hell ans Angels (un titre proposé un temps par Hendrix pour son quatrième album studio) des morceaux hors concept tels que "Somewhere" et "Inside Out" (tous deux de 1968), ainsi que "Mojo Man" (qui comporte des prises de guitare ajoutées en 1970 par Hendrix sur un titre enregistré et mixé en 1969 par les Allen Brothers à Muscle Shoals en Alabama). Autre titre pas réellement à sa place, "Villanova Junction Blues" n'est qu'un fragment qui aurait pu être publié, dans son contexte, sur un album Dagger.
Il reste donc huit titres qui correspondent au concept de base. La cohésion entre ces titres est renforcée par le fait qu'ils ne proviennent que de quatre sessions d'enregistrement différentes (18 mars, 24 avril, 21 mai et 28 août 1969).
Cette nouvelle compilation ne comporte que des titres inédits ou, nuance, des versions inédites de titres connus. Dans la première catégorie, on ne trouve que "Let Me Move You" et "Inside Out" (déjà paru en bootleg). Si l'on fait abstraction des titres hors catalogue actuel, on peut ajouter "Easy Blues" et "Crash Landing". Sur certains albums, les titres proposés en version inédite diffèrent peu des versions connues, car basées sur la même prise. Ici, il s'agit, la plupart du temps de prises différentes, ce qui accroît l'intérêt. Reste le cas "Mojo Man" dont une version "modernisée" a été récemment en vente pendant une brève période.
3) L'album titre par titre"
Earth Blues" provient d'une prise différente (la quinzième selon John McDermott) de celle qui figurait sur
Rainbow Bridge puis sur
First Rays Of The New Rising Sun (on ne peut pas exclure qu'il s'agisse d'une combinaison des 16 prises répertoriées). L'intérêt de cette nouvelle version réside dans la sobriété de l'arrangement (trois musiciens, pas d'instruments doublés), qui permet de souligner la cohésion du groupe. En revanche, le chant est moins abouti (les paroles semblent partiellement improvisées) et il n'y a pas de solo de guitare. Une bonne surprise sur le plan musical, à mon sens.
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Somewhere" provient (principalement) de la dernière prise enregistrée par le trio de circonstance Hendrix, Miles & Stills, alors que les versions publiées jusqu'ici (
Crash Landing et coffret pourpre) résultaient de montages réalisés à partir de la troisième prise (remplacement de la batterie dans les deux cas et action plus intrusive sur
Crash Landing). Ces overdubs avaient été rendus nécessaires par des problèmes de tempo. La prise présentée ici contient la basse de Stills et la batterie de Miles, mais on peut se douter que la technologie moderne a permis de les réaligner sur un tempo plus régulier. A cette première manipulation, s'ajoute un collage du chant et d'une partie de la guitare qui figurent sur les versions déjà publiées. Ce procédé, qui rappelle celui employé en 2010 pour "Valleys Of Neptune", "Stone Free" et "Ships Passing In The Night", est réalisé ici avec un peu plus de réussite : cette nouvelle version sonne mieux que les précédentes incarnations de "Somewhere", même si le côté non-fini du titre apparaît clairement (la partie de basse n'est pas très originale et la partie solo pourrait gagner en concision). D'aucun objecteront que ces overdubs sont inutiles et que la prise instrumentale aurait pu figurer telle quelle sur un album Dagger. Ce n'est apparemment pas l'option privilégiée par Sony Music qui cherche à vendre des albums au-delà du cercle des amateurs inconditionnels.
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Hear My Train A-Comin'", interprétée par un Band Of Gypsys avant l'heure, n'est pas une nouveauté pour les collectionneurs qui connaissaient déjà les cinq premières minutes de ce titre, qu'Alan Douglas avait complétées avec la fin d'une prise de l'Experience (voir
ici les détails de ce titre uniquement sorti en bootleg). La version présentée ici fait l'impasse sur les quatre premières secondes d'introduction, mais nous fait découvrir une trentaine de secondes supplémentaires, dont la majorité proviennent, selon les notes de pochette, de la prise précédente. Ce montage aurait été réalisé du vivant de Hendrix... Même si les publications officielles de ce titre sont déjà légion, cette version est bienvenue, tant pour le groove déjà affirmé d'un groupe qui joue ensemble en studio pour la première fois, que pour le jeu de Hendrix, notamment durant son solo.
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Bleeding Heart" provient de la même session. Il s'agit, là encore, d'un titre qui a fait l'objet d'un grand nombre de publications officielles (voir
ici les détails). Heureusement, l'approche musicale employée ici diffère suffisamment pour nous laisser apprécier la qualité de l'interprétation. Même si l'on peut imaginer que certaines erreurs ont été gommées grâce à la technologie moderne, craindre que le chant provienne d'autres pistes, et regretter le fondu en sortie, qui nous prive de la fin de la prise, on peut saluer, comme pour le titre précédent, la qualité de l'interprétation et la finesse de la rythmique (ce qui n'est pas gagné d'avance avec Buddy Miles).
"Let Me Move You", tiré d'une session "retrouvailles" entre Hendrix et Lonnie Yougblood et des musiciens de son groupe, relève davantage de la jam sur une grille blues en 12 mesures, jouée à un tempo très rapide, que d'une composition structurée. Youngblood, qui officie au saxophone et au chant, est mis en avant par l'arrangement. Hendrix se positionne comme un "sideman" de luxe qui joue en solo la plupart du temps, même sur les parties chantées, pimentant avec brio le rhythm & blues classique de ses collègues. Et lorsque le sax part en solo, on admire les parties de guitare rythmique efficaces et variées. "Let Me Move You" est le morceau le plus long de l'album, on remarquera, sans pour autant s'en plaindre, que la fin du titre est un peu plus poussive, ce qui n'est pas surprenant pour une jam.
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Izabella" constitue l'un des titres phares du Gypsy, Sun & Rainbow, cette formation dont la durée de vie se limite à quelques 2-3 mois entre l'été et l'automne 1969. Cette brièveté provient notamment du fait que la sauce n'a pas pris entre la batterie de Mitch Mitchell et les percussions de Jerry Velez et Juma Sultan. Dans ces conditions, l'ajout d'une seconde guitare est, lui aussi, passé à la trappe, faute de temps pour arranger les morceaux et permettre à Larry Lee, qui revenait à peine du Vietnam, de perfectionner sa technique (et son accordage particulièrement désastreux à Woodstock). Même si la version présentée ici - la quatrième version studio à connaître une sortie officielle - est plutôt brute (pas d'overdubs, pas de choeurs, des percussionnistes sous-mixés), le titre est plutôt réussi : Billy Cox, à la basse, est à son avantage, la guitare de Larry Lee amène une touche intéressante et le solo de Hendrix est inspiré. Le problème vient plutôt du fait qu'il s'agit probablement d'un montage de plusieurs prises, d'autant plus qu'il existe plus de 8 bobines d'enregistrement de ce titre, produites lors des sessions des 28 et 29 août 1969. Malgré cela, j'aime beaucoup cette version.
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Easy Blues", enregistré durant la même session que "Izabella" circule de longue date parmi les collectionneurs dans une version de 10 minutes durant laquelle Hendrix laisse de larges plages d'improvisation à Larry Lee. La version publiée en 1980 par Alan Douglas supprimait toutes les interventions solo de Larry Lee, ôtait une dizaine de mesures de celles de Hendrix et sucrait tout le passage final durant lequel les deux guitaristes interagissaient avec plus ou moins de réussite. La version de 2013 restaure les parties de solo hendrixiennes (une petite vingtaine de secondes représentant trois coupures), ainsi qu'une partie de la fin. En revanche, il manque toujours 3 minutes 15 de solo de Larry Lee, en début de titre, et 1 minute d'interactions Hendrix/Lee, à 20 secondes de la fin. La publication de ce titre est une addition valable au catalogue et on peut comprendre les coupures, étant donné que Larry Lee n'était pas totalement à l'aise dans ses interventions. Ce qui est un peu plus regrettable c'est d'avoir autant baissé le volume de la guitare de ce dernier durant tout le titre et d'avoir réduit la dynamique du titre en mixant la batterie et la basse plus en avant. Les percussionnistes, déjà peu audibles en 1980 ne le sont pas davantage, ce qui ne me dérange pas trop. Dernier détail, on entend du "leakage" d'un autre morceau en début de titre au moment où interviennent les premières percussions. Ce problème technique figure sur toutes les versions de ce titre.
Après ce septième titre, nous avons dépassé la première moitié de l'album. Jusque là, l'album est plutôt réussi. Sans révolutionner le catalogue, on a droit à d'honnêtes fonds de tiroirs pas trop défigurés par la technologie moderne. Reste à écouter la suite…
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Crash Landing" figurait parmi les absents du catalogue actuel, alors qu'Alan Douglas en avait fait une merveille de disco kitsch. Les versions circulant parmi les collectionneurs laissaient apparaître d'important problèmes rythmiques liés à l'inexpérience du batteur Rocky Isaac qui peinait à conserver le tempo sur un arrangement aussi syncopé. Du coup Douglas avait effacé toutes les prises à part celles de Hendrix et ajouté de la basse, de la batterie, des choeurs féminins et même une guitare rythmique. Il avait aussi importé un solo joué par Hendrix sur une autre prise. La version présentée ici conserve les musiciens originaux, dont un orgue, mais il ne s'agit pas de la même prise. Tout porte à croire que l'on a à faire à une combinaison de prises. De plus, la piste de chant est le mélange de deux pistes que l'on pouvait entendre en superposition sur les enregistrements "collector". Cet hybride (voix) a été collé par dessus un autre hybride (basic track) et il y a des problèmes de synchronisation, notamment en ce qui concerne le placement de la voix. Cette faute de goût nous rappelle les pires bidouillages de
Valleys Of Neptune. C'est regrettable d'autant plus que le texte, faisant directement référence à l'addiction à l'héroïne de Devon Wilson, méritait d'être mieux mis en valeur.
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Inside Out" est un instrumental, comprenant des éléments du futur "Ezy Ryder" (voir
ici pour des détails supplémentaires). Il ne cadre pas tout à fait avec la thématique de l'album, car il date des sessions d'Electric Ladyland et qu'il n'y a pas de musicien(s) additionnel(s), seulement Mitch Mitchell à la batterie, tout le reste ayant été overdubé par Jimi lui-même. Le tire aurait plutôt une place avec "South Saturn Delta", "Tax Free" et "Star Spangled Banner", voire "New Rising Sun" ou sur un album de Dagger Records. L'interprétation et le son sont bons, mais ce n'est pas un titre que je réécouterai souvent.
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Hey Gypsy Boy" est aussi un des derniers titres dont la version dé-douglassisée n'avait pas été publiée officiellement. McDermott raconte que huit prises ont été enregistrées et que la version publiée ici est la huitième, la même prise que Douglas avait récupérée (et dénaturée) sur
Midnight Lightning en lui ajoutant des guitares folk et des choeurs sans aucun lien avec le style du morceau et en allongeant artificiellement sa durée. Pour se faire une idée de l'orignal on peut se référer aux versions incomplètes de cette même prise, peut-être combinées à des parties d'autres prises, qui circulent parmi les collectionneurs. La version publiée ici s'écarte sensiblement de ces dernières. Certaines parties manquent, mais il y en a de nouvelles et la batterie, presque inaudible sur les boots, est maintenant mixée beaucoup plus en avant. Le son de la basse, jouée par un musicien non identifié est également mieux défini. Les problèmes de mise en place qui avaient poussé Douglas à réenregistrer tout l'accompagnement sont ici traités via ProTools. Ces bidouillages sont, peut-être, une des raisons pour lesquelles on a l'impression que la guitare est plus désaccordée que sur les autres versions. Comme "Crash Landing" qui était une version de travail de "Freedom", "Hey Gypsy Boy" est une version de travail de "Hey Baby". Même si le court solo est magnifique, la publication de ces titres sur un album grand public ne s'imposait pas.
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Mojo Man" est un titre des Allen Brothers sur lequel Jimi apparaît en invité. Sa contribution (deux pistes de guitare) n'est cependant pas dénuée d'intérêt, car elle dynamise l'arrangement sans entièrement accaparer le morceau. Cette publication, longtemps attendue est la bienvenue, même si, comme je l'ai déjà dit, le titre s'intègre mal au concept général de l'album.
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Villanova Junction Blues" est le "Peter Gun Catastrophe" de cette compilation, dont le niveau se situe entre
Loose Ends et
War Heroes, une façon pour Kramer, de dire, à nouveau à la maison de disques, que les tiroirs sont vides en ce qui concerne les titres enregistrés en studio (j'espère qu'il n'englobe pas
Black Gold dans cette catégorie). "Villanova Junction Blues" n'est pas un morceau à proprement parler. C'est plutôt un (beau) thème que Jimi incorporait dans des improvisations (à ce titre il est apparu plusieurs fois sur Dagger Records). La version présentée ici est fort peu en place (au propre comme au figuré).
En guise de bilan des titres 8 à 12, on peut dire que la fin de l'album n'est pas tout à fait à la hauteur des promesses que laissaient entrevoir la campagne marketing et les sept premiers titres. Il y a davantage de titres bidouillés et davantage de titres mineurs. "Mojo Man", tant attendu des collectionneurs, figure ici en piètre compagnie.
4) Pour finirPeople, Hell and Angels est une collection de titres bien interprétés par un Hendrix inspiré à une période où il tentait de se renouveler. Il s'écarte donc de l'Experience et invite d'autres musiciens à le rejoindre. Ces derniers sont parfois totalement à leur place et parviennent à le soutenir efficacement c'est le cas de Billy Cox et, dans une moindre mesure, de Buddy Miles dont l'exubérance vocale et la frappe industrielle ne ressortent pas trop sur ce recueil. Dans d'autres cas, l'essai n'est pas transformé, ce qui a entraîné Douglas à tout réenregistrer et Kramer a combiner entre elles des pistes provenant de prises différentes.
Pour un album de fonds de tiroirs,
People, Hell and Angels tient mieux la route que
Valleys Of Neptune. Il aurait toutefois été plus cohérent de la part d'Experience Hendrix de créer des albums thématiques, plutôt que d'alterner rééditions, albums hybrides rééditions/inédits, albums d'inédits ou de pseudo-inédits et coffrets mélangeant studio et live. Pour ma part je vais faire comme beaucoup d'entre nous, créer des compilations perso sur la base des musiciens accompagnant Jimi, de la date d'enregistrement et de la catégorie de morceau : compositions complètes avec paroles et arrangements, instrumentaux, jams et répétions.
Encore un dernier mot pour signaler que le visuel de l'album est supérieur à celui des albums sortis depuis 1997. On saluera aussi le retour de notes de pochettes dans un format plus classique que celles de
Valleys Of Neptune.