Seattle (Sicks Stadium) : 26 juillet 1970

Seattle (Sicks Stadium) : 26 juillet 1970  


Titres :

1. Fire
2. Message To Love
3. Lover Man
4. Freedom
5. Red House
6. Foxy Lady
7. Machine Gun >
8. Star Spangled Banner >
9. Purple Haze
11. I Don't Live Today (Introduction de batterie uniquement) > Drum solo
10. Hear My Train A Comin' > Keep On Groovin'
11. Voodoo Child (Slight Return)
12. Hey Baby (New Rising Sun)



Source : ATM 226 :

On notera que la setlist du site Just ask the Axis et de l'Encyclopedia ne présente pas le même ordre que ma source :

1. Fire
2. Message To Love
3. Lover Man
4. Machine Gun >
5. Star Spangled Banner >
6. Purple Haze
7. Hear My Train A Comin' > Keep On Groovin'
8. Voodoo Child (Slight Return)
9. Hey Baby (New Rising Sun)
10. Freedom
11. Red House
12. Foxy Lady


"Nul n'est prophète en son pays" : c'est peut-être ainsi que l'on pourrait résumer l'ultime performance de Jimi sur le territoire nord-américain dans la ville qui l'a vu grandir. Selon Chris Dixon et le site officiel, les conditions du concert étaient épouvantables : Jimi jouait sous une pluie très forte, seul le reste du groupe pouvait profiter des bâches.

La qualité audio du concert de Seattle n'est pas là pour nous réjouir. Elle est effectivement très moyenne et inégale (elle est très mauvaise par moments). Si le chant passe relativement bien, le reste est très brumeux… et la guitare trop lointaine à mon goût. Pour fans hardcore uniquement donc.

Catastrophique au début de "Fire", la qualité audio s'améliore petit à petit pour devenir écoutable en fin de morceau.

Sur "Message To Love", le pauvre Jimi rencontre des problèmes techniques l'obligeant se retirer alors que le concert vient seulement de débuter ! La pluie ne devait bien sûr rien arranger à ses affaires. Mitch Mitchell se lance dans un solo pour meubler…

La bande connaît de gros problèmes sur "Lover Man" : la qualité audio n'est toutefois pas assez bonne pour déterminer si le feedback provient de la sono ou de l'enregistrement.  

"Freedom" : rien d'inoubliable... comme d'habitude. "Red House" est a priori d'un tout autre niveau... mais l'interprétation est tout de même bien plombée par la qualité audio.

Citation :Europa  a dit :

Seattle 1970, la version de Machine Gun est démente.  



Le medley "Machine Gun"/"Star Spangled Banner"/"Purple Haze" semble effectivement assez impressionnant... pour ce que la qualité audio nous en laisse entendre. Sans doute un point fort de la performance.

De nouveaux problèmes techniques obligent Jimi à avorter "I Don't Live Today". Après un nouvel interlude de Mitch, Jimi se lance dans un autre titre très personnel : "Hear My Train A Comin'". Jimi le prolonge par un bref "Keep On Groovin'" qui semble un peu poussif.

La bande est tellement saturée lors du solo de "Voodoo Child (Slight Return)" qu’il est par moments difficile de deviner ce que Jimi joue vraiment. Jimi s’y prend à deux fois pour jouer l’intro.

L’Univibe de l’introduction de "Hey Baby (New Rising Sun)" combiné à la qualité de la bande rend l’expérience de l’écoute difficile physiquement : attention au mal de mer !
Le supplice ne se prolonge toutefois pas : la bande se coupe avant même que Jimi ne chante.

La réponse de Michael Fairchild à la biographie de Curtis Knight à propos de la performance :

Unsuspecting fans might draw a different conclusion from Curtis Knight's book. As the author of the second Hendrix bio, Knight told his readers that when Jimi returned to Seattle (7/26/70) for a summer gig, he "began to play badly; painful sounds were emitted...He was lost as though he had no control; his body was contorted as if possessed by some evil demon; he was clearly in spiritual agony...the people were not responding. They could see that Jimi was very untogether...Jimi snatched his guitar from his back, flung it down onto the stage and walked off in disgust."
This blurb was taken as gospel when Back Street Heroes embellished the tale, saying, "Seattle was an agonizing and pitiful affair, like the last desperate twitches and whimpers of a dying animal...the worse it got, the worse he played, eventually storming offstage with a torrent of abuse from his fans."
Years after reading these accounts, I found an audience tape of the infamous Seattle set. Hearing it, all I could think was: what kind of drugs were these people on who slandered such great music?! Rain fell intermittently throughout the gig, yet Jimi blasted the crowd for over 80 minutes! He didn't have to play that long, and he usually didn't, especially in the rain. Cox recalls wishing Jimi would end the gig - they were getting shocks off their mics - he feared they'd all be electrocuted. But Jimi was in a great groove, and he kept on groovin'. The music speaks for itself. There is no rancour heard from Jimi (except saying "fuck you, whoever put up the pillow [onto the stage]" - to which crowd members are heard laughing in amusement). And his fans certainly didn't jeer him with "a torrent of abuse" after a flawless set! Barbs like this Seattle myth give Jimi's legacy the scenario of a genius hounded by envy, even past the grave.

Source : http://www.rockprophecy.com/hendrix70b.html

Une chronique d'époque :

Un petit film muet 8mm couleur de ce concert :

https://www.youtube.com/watch?v=VkpFKo0mvJE

Il doit exister deux ou trois vidéos de ce concert

Toujours aussi déconcertant de voir ces inédits vidéos de Jimi !!!
Freedom, Loverman
Merci Titi.

Superbes ! Thanks Mitch !

robertoblake a écrit:

Toujours aussi déconcertant de voir ces inédits vidéos de Jimi !!!
Freedom, Loverman  

Je me suis fais un petit topo ces derniers temps sur ce qui circule, a circulé ou encore n'a vraisemblablement jamais circulé et il en reste encore à (re)découvrir. Du film amateur comme ci-dessus et du film pro.