The Completer

The Completer



CD 1 :

1. Bold As Love 3:32
2. She's So Fine 2:42
3. Stars That Play With Laughing Sam's Dice 4:18
4. Little Miss Lover 2:22
5. Dream 2:08
6. Dance 1:52
7. Ain't Too Proud To Beg 8:10
8. Peace In Mississippi 6:59
9. Isabella/Machine Gun 15:17
10. Midnight Lightning 4:13
11. Country Blues 8:40
12. Cherokee Mist Blues 6:34
13. Machine Gun 8:07

CD 2 :

1. Lord I Sing The Blues For Me And You 9:54
2. Easy Blues 7:41
3. Ezy Ryder Jam 3:57
4. Beginning 5:35
5. Straight Ahead 4:09
6. Astro Man Jam 13:43
7. Ezy Ryder/Highway Of Desire Jam 14:28
8. Ships Passing In The Night 1:06
9. Jungle 6:37
10. Drivin' South/Sgt. Pepper's Jam 6:02


"The Completer" débute par "Bold As Love", dont c'est la version officielle avec un mixage différent (le solo de guitare est absent). On peut apprécier à quel point le chant de Jimi, ici en avant, est remarquable sur cette composition phare de "Axis: Bold As Love".

On continue avec les sessions du même album, mais avec un titre nettement moins fort : "She's So Fine" présente un chant lead de Noel Redding différent de la version officielle, sans les choeurs, mais avec des parties de guitare largement identiques.

Pas grand chose à dire de "Stars That Play With Laughing Sam's Dice"... si ce n'est que le mixage est légèrement différent.

Les trois titres suivants proviennent d'acetates, dont voici une définition :

Citation :

Disques instantanés Parmi les disques instantanés, une catégorie très importante, celle des "disques acétate", est très menacée. Ces disques sont composés d'une galette, généralement en aluminium mais parfois aussi en verre, en acier ou en carton recouvert d'une couche de nitrate ou d'acétate de cellulose suffisamment malléable pour accepter la gravure mais assez dure pour supporter les lectures répétées. Avec l'âge, cette couche de revêtement rétrécit et devient cassante sous l'effet d'un processus d'hydrolyse : les tensions entre la couche de revêtement qui va rétrécissant et la galette qui reste stable s'accroissent jusqu'au moment où brusquement le revêtement craque et se détache. Ce phénomène a d'ores et déjà fait disparaître une bonne partie des pièces détenues par les archives du monde. Des programmes de transfert de leur contenu ont certes été mis en place en toute hâte, mais on ne pourra empêcher de nouvelles pertes. Chaque jour, des disques apparemment intacts se détruisent.

Source : http://www.culture.gouv.fr/culture/conservation/dswmedia/fr/txt_meca.htm

Conséquence notable : en terme de qualité audio, ces trois titres sont nettement inférieurs au reste du recueil.

"Little Miss Lover" commence par un sifflement de Jimi et présente une version notablement différente de la version de l'album : chant et solo sont différents.

Les deux titres suivants sont d'un intérêt mineur. Ni "Dream" (chanté par Noel Redding), ni "Dance" (en fait un proto-"Ezy Ryder" : le riff deviendra l'introduction du classique de Jimi) ne sont relevés par des parties de guitares où la main du Maître ferait la différence. On comprend aisément pourquoi Jimi n'a pas accordé plus d'intérêt que ça à d'aussi faibles compositions.

"Ain't Too Proud To Beg" : c'est la fameuse jam avec Stevie Wonder enregistrée dans les studios de la BBC dont on retrouve une partie officiellement.

"Peace In Mississippi" : version non Douglassisée, un classique.

"Isabella/Machine Gun" correspond en fait à 3 prises successives (avortée pour les premières) du premier titre suivi d'une prise du second. On retrouve ces bandes sur de nombreux pirates (sur "The First Rays Of The New Rising Sun" ou "Soulful Sessions" par exemple).

"Midnight Lightning" : archi connu.
Voir : "LA Without the Words"

Depuis la parution du coffret "The Jimi Hendrix Experience", "Country Blues" et "Cherokee Mist Blues" sont désormais connus de tous les amateurs éclairés.

Le premier CD se termine par une autre version de "Machine Gun", où l'on entend deux parties vocales et deux guitares lead signées Jimi : l'ombre de Douglas planne... mais il est difficile de faire la part des choses en l'espèce. La version de "Midnight Lightning" est très proche...


On retrouve "Lord I Sing The Blues For Me And You" & "Ezy Ryder Jam" sur l'excellent "LA Without the Words".

"Easy Blues" : c'est la version non éditée de cet instrumental du Gypsy Sun & Rainbows un moment officiel.
Voir : "Message from Nine To The Universe Vol.1" (ATM 055)

"Beginning" : c'est la version non éditée avec les percussions non effacées, autre grand classique.

"Straight Ahead" : c'est la version officielle avec un mixage qui diffère notablement en fin de piste (certains instruments sont supprimés du panoramique par moment). La prise est coupée après des variations de vitesse.

"Astro Man Jam" : c'est la superbe jam qu'on retrouve sur le coffret officieux "Astro Man".
Voir aussi : "Studio Outtakes Vol.3 (1969-1970)"

"Ezy Ryder/Highway Of Desire Jam"... autre immense classique : un extrait de la fameuse jam du 23 janvier 1970.
Voir : "Record Plant Sessions 23 January 1970 - Two Inch Master Tapes"

On retrouve "Ships Passing In The Night" dans une version plus complète sur "Talent & Feeling Vol. 1".

Quant à "Jungle" et "Drivin' South/Sgt. Pepper's Jam" (faible), on les retrouve au début de "Diamonds In The Dust".

Concernant Izabella et Machine Gun, il y a des infos sur
le livret de "BURNING DESIRE" :
McDermott dit qu'intialement Hendrix voyait les 2 morceaux
comme une suite musicale, les deux titres étaient très liés
dans plusieurs tentatives d'enregistrements...

C'est donc pas un hasard si hendrix joua les 2 morceaux lors
de son 2nd passage au DICK CAVETT SHOW en septembre 69 peu de
temps après les sessions du 29 août.

Au final Hendrix a bien tenter de connecter Izabella
et MAchine Gun, sans succès semble t-il, en tout les cas
pas d'une manière qui le satisfasse.

Citation :

Ayler a dit :
"Ain't Too Proud To Beg" : c'est la fameuse jam avec Stevie Wonder enregistrée dans les studios de la BBC dont on retrouve une partie officiellement.

Titre excellent, avec de bons passages et un solo de jimi bien déjanté (un peu à la "Stars That Play With Laughing Sam's Dice")

La version sur BBC Sessions n'est pas aussi longue !?

Citation :

Ayler a dit :
"Isabella/Machine Gun" correspond en fait à 3 prises successives (avortée pour les premières) du premier titre suivi d'une prise du second. On retrouve ces bandes sur de nombreux pirates (sur "The First Rays Of The New Rising Sun" ou "Soulful Sessions" par exemple).

Donc issus des enregistrements du Gypsy Sun and Rainbows au Hit Factory le 29 août 1969.
Excellent !

Citation :

Ayler a dit :
Le premier CD se termine par une autre version de "Machine Gun", où l'on entend deux parties vocales et deux guitares lead signées Jimi : l'ombre de Douglas planne... mais il est difficile de faire la part des choses en l'espèce. La version de "Midnight Lightning" est très proche...

Celle là aussi commence par "Isabella"...

Etrange version... Parfois l'effet est intéressant, et à d'autres moment c'est un peu le bordel !

Penses-tu que Jimi dans l'optique de son futur album, aurait pu déjà "travailler" ces bandes ? En gros, peut-il être (éventuellement) le co-auteur de ce mixage, ou bien cela a été fait après sa mort (à la grande époque Douglas comme tu le suggères...) ?

Citation :

gypsy blood a dit :
Concernant Izabella et Machine Gun, il y a des infos sur le livret de "BURNING DESIRE" :
McDermott dit qu'intialement Hendrix voyait les 2 morceaux comme une suite musicale, les deux titres étaient très liés dans plusieurs tentatives d'enregistrements...

C'est donc pas un hasard si hendrix joua les 2 morceaux lors de son 2nd passage au DICK CAVETT SHOW en septembre 69 peu de temps après les sessions du 29 août.

Au final Hendrix a bien tenter de connecter Izabella et MAchine Gun, sans succès semble t-il, en tout les cas pas d'une manière qui le satisfasse.

J'aime bien l'intro de "Machine Gun" avec un restant de parole d'"Isabella".