The Jimi Hendrix Experience Live At Monterey (DVD)

The Jimi Hendrix Experience Live At Monterey (DVD)



1. Killing Floor
2. Foxey Lady
3. Like A Rolling Stone
4. Rock Me Baby
5. Hey Joe
6. The Wind Cries Mary
7. Purple Haze
8. Wild Thing

Dans le livret du DVD, Mitch Mitchell signe un texte assez personnel, qui ne nous apprend pas grand chose de nouveau sur Jimi, mais où il rend un hommage appuyé aux trois hommes à qui il attribue le fait que l'Experience se soit produit à Monterey :
- Chas Chandler ;
- Paul McCartney ;
- Andrew Oldham.

L'autre texte du livret est signé John McDermott : il revient dans le détail sur l'organisation du festival, et non sur la performance de Jimi Hendrix.

Yazid a écrit:

Le DVD a été à l'évidence conçu pour tout ceux qui vont découvrir le concert (donc les générations à venir !). L'intéressant documentaire "American Landing" retrace l'effet spectaculaire provoqué par l'arrivée de Jimi à Londres racontée par plusieurs intervenants (une vingtaine) et son retour aux USA en juin 1967. Le tout enchaîné (si on le souhaite) au concert. Pour les bonus, rien de renversant concernant "A Second Look" avec quelques titres que l'on peut visionner sous deux ou trois angles de caméra grâce justement à la touche angle de la télécommande. Enfin "Music, Love and Flowers" offre une passionnante interview du co-fondateur Lou Adler et les fans adoreront les 2 titres en noir et blanc "Stone Free" et "Like a Rolling Stone" à Chelmsford (Angleterre) du 25 février 1967 parce qu'on ne connaissait pas ces images.

YM

Electric Thing a écrit:

INDISPENSABLE !

Yazid a tout dit concernant le contenu... le doc est bien fait, retraçant le début de la carrière de Jimi jusqu'à Monterey (avec des films et des photos rares voire inédits). Le show s'enchaîne (comme le dit Yazid) parfaitement au documentaire, qui reprend d'ailleurs à la fin du concert.

Mais contrairement à Yazid je trouve "A Second Look" vraiment excellent ! Avec la touche angle de la télécommande on peut en effet visionner sous deux ou trois angles de caméra Killing Floor, Foxey Lady, Like A Rolling Stone, Hey Joe et Wild Thing et c'est vraiment PUISSANT ! On peut ainsi voir des trucs jamais vus, et rester avec une caméra fixe pour profiter du show comme un spectateur le fairait (immobile), mais avec en plus et surtout le don d'ubiquité.. Le pied quoi !
Je me suis fait Killing Floor comme si j'étais dans les tribunes... et je me suis ensuite glissé devant Noël pour le voir  jouer de sa basse (marrant) et voir Jimi de son point de vue (à Noël) !
Je me suis fait aussi Like A Rolling Stone mais le plus dingue fut Wild Thing... Imaginez vous dans le public au 20ème rang, face à la scène, devant trois mecs qui vont tout exploser !!! ENORME... comme si vous y étiez !      Fantastique...
Et pour l'anecdote, on peut ainsi voir Noël jouer de la basse derrière sa tête, à la manière de Jimi, pendant que ce dernier frotte sa guitare contre les amplis (marrant... sacré Noël) !

Bref c'est le pied de pouvoir faire le voyeur sur ce live fantastique !


Niveau qualité vidéo, il me semble que c'est parfait ! Certes les nouvelles images sont parfois de qualité inférieur aux images connues (et parfaites ici) mais l'ensemble du show est vraiment bien foutu et les plans du fond rajoutent vraiment à l'ambiance live ! Mais je le redis, pour moi rien que le système des caméras de "A Second Look" vaut l'achat du dvd...

Niveau qualité audio... je ne l'ai pas non plus écouté en 5.1 ou je ne sais quoi (?), ni trop fort (il était tard) et de toute manière ça ne pétera jamais assez et aussi bien que sur mon bon vieux vinyle !  

Le concept de "A Second Look" est excellent : il nous permet de voir ces titres sous un angle totalement nouveau. Et même trois angles sur les premiers titres !

Pour le reste, "Can You See Me" est le grand absent du DVD : ils ne vont pas créer ce qui n'existe pas, mais ils auraient pu l'inclure en bonus, avec les quelques photos qui sont présentées. Ou garder le concept de "Jimi Plays Monterey", qui était réussi.

Pour "Purple Haze", pas de miracle non plus : ils ont habilement recréé avec les images inédites une partie de film accompagnant ce qu'on ne voit pas dans "Jimi Plays Monterey", mais on voit bien que les images ne collent pas toujours avec la musique. Cela dit, c'est une excellente initiative dans la mesure où c'est bien fait, et que cela ne casse pas la dynamique du concert.

Au final ? Du bon boulot, mais ceux qui possèdent déjà une version DVD de "Monterey" resteront peut-être un peu sur leur faim pour le film lui-même... qui était déjà excellent !

purple jim a écrit:

 
J'ai regardé les bonus et ils ne sont pas si riche que ça.
Le "Second Look" (4 ou 5 chansons) est excellent, le film de Chelmsford aussi, sur lequel il y a une interview avec le gérant du magasin I Was Lord Kitcheners Valet. Il porte le même veste militaire que Jimi en disant que c'est le seule de son stock (celui que Jimi a acheté on imagine). Il dit que c'est de l'uniforme des Royal Hussars.

"American Landing" est simplement 23 minutes d'interviews au début du film du concert. Le mêmes choses que d'habitude. Mitch a l'air assez sénile le pauvre.
"Music Love et Flowers" n'est q'une interview de 7 minutes avec Lou Adler.
La "Gallery" n'est que 18 images qui sont aussi dans les livrets CD et DVD.  

There’s a snippet in Amazing Journey when Entwistle talks about Jimi Hendrix ripping you guys off at the Monterey Pop Festival.
Roger Daltrey - It’s true. Hendrix’s stage act and a lot of the antics that he got up to—banging the guitar on speakers, the feedback, spearing the speakers—he copied those directly from Pete Townshend. Pete was doing that stuff in 1964. And Hendrix came over to England in ’66 and saw the Who’s act and basically lifted it. He did it differently; he did his version of it, but make no bones about it that the first one to do that stuff was Pete Townshend. Hendrix was brilliant and he was a genius and all those things, yes, but it always felt to us like, "Why did he need that bit of our bit?"

Source : http://www.filter-mag.com/index.php?id=16568&c=2

Yazid a écrit:

Première chronique française (Keyboards Magazine). J'avais donné au rédac chef mon exemplaire promo avant ses petits camarades :



Les Inrocks (avec une connotation très sexuelle déjà aperçue dans un précédent papier de Francis Dordor :



Pour énerver Electric Thing et quelques autres, voyez comment démarre l'article de France Dimanche :



Oui, nous avons encore pas mal de boulot...

Je propose d'en rire même si j'entends déjà certains qui rageront...

- La chronique de Jazz Magazine signée Franck Bergerot :

Du 16 au 18 juin 1967, une jeune équipe d’organisateurs accueillait plus de 200 000 spectateurs sur le site du festival de jazz de Monterey pour le premier International Pop Festival, avec en journée de clôture deux groupes venus du Royaume Uni : les Who et le Jimi Hendrix Experience, que l’Amérique allait découvrir après en avoir laissé la primeur à l’Europe. C’est la prestation de Jimi Hendrix, totalement épanoui par ce retour sur sa terre natale, qui est présentée ici. Soit à peine quarante minutes de musique, mais d’une prodigieuse intensité. Le reste du film consiste en un double reportage dont la première partie fait le récit de la découverte de Jimi Hendrix par Chas Chandler, de son séjour et de son ascension sur le territoire britannique, la seconde étant consacrée à la préparation du festival. Le film constitue ainsi une sorte de spirale, d’abord ponctuée de propos de personnages confits par l’âge, tels les papys nommés Mitch Mitchell et Noël Redding. Le tempo prend de la vitesse avec des images des réunions préparatoires, mais c’est Brian Jones qui donne le coup d’accélérateur décisif en annonçant le concert de Jimi Hendrix qui démarre sur le chapeau de roue avec les rageurs allers-retours de mediator en ouverture de Killing Floor et qui se termine sur l’apocalypse finale (coït contre l’ampli, incendie de la guitare, puis mise en pièces sous les regards consternés d’un public angélique). On est assez loin du jazz dans ce final légendaire qui doit pour partie à la nécessité de concurrencer les Who sur leur propre terrain. Mais d’une part, jusque sur le fort peu bluesy Like A Rolling Stone de Dylan, Jimi Hendrix chante avec une décontraction, une liberté de mise en place, une souplesse du timbre qui en font un grand bluesman. D’autre part il y a cette démesure sonore et cette aisance nouvelle du geste qui vont bouleverser la guitare jazz, et plus largement le jazz dans son ensemble. L’année suivante n’est-ce pas The Winds Cries Mary qui inspire à Miles Davis les premiers accords de Mademoiselle Marbry?
En bonus : Like A Rolling Stone et Stone Free inédits à Chelmsford (GB) le 25 février 1967.

- La chronique de Hugo Cassavetti :

C'est sûr, Hendrix est un filon. Mais quel bon filon. Depuis dix ans, la prestation de Monterey, le 18 juin 1967, du prodige gaucher n'était plus disponible. On la retrouve ici dans son intégralité sur disque, tronquée d'un titre (Can you see me) en images - mais complétée de divers bonus dont deux titres tournés en février 1967. Si la musique est exceptionnelle par son intensité et sa qualité sonore, son importance, tant dans la carrière météorique de Hendrix que dans l'histoire du rock, est capitale. En un set étourdissant d'à peine une quarantaine de minutes, Hendrix fait basculer son destin.

Un an auparavant, il jouait, inconnu, dans les clubs de New York. C'est là que Chas Chandler, ex-bassiste et manager des Animals, le découvrit pour le ramener à Londres. Le temps d'enregistrer Hey Joe puis Purple Haze, Hendrix et son Experience (Mitch Mitchell et Noel Redding) ébranlent le swinging London. De Lennon à Jagger, on ne parle plus que du phénomène américain, soliste, chanteur et bête sexuelle venu d'ailleurs.

Le festival de Monterey, en Californie, lui offre l'occasion de se présenter enfin au public américain. Restait juste, le soir du concert, à déterminer qui, des Who ou de Hendrix, passerait en premier. Chacun pensait qu'il serait cuit s'il se produisait en deuxième. Pete Townshend eut le dernier mot. Hendrix lança alors au leader des Who : « Tu ne me laisses pas le choix, je vais leur faire la totale. » Effectivement. Sans jamais louper une note, Hendrix déballe le grand jeu, triturant et faisant gémir sa six-cordes comme la plus sensuelle des poupées gonflables. De ses coups de reins suggestifs à ses effets de langue classés X, il rappelle que le « summer of love » n'était pas qu'une affaire de fleurs dans les cheveux. En brûlant puis en dépeçant sa pauvre Stratocaster, Jimi mettait son public à genoux. Avant d'enflammer la terre entière. Vous l'aurez compris, l'option DVD est recommandée.

Signalons la parution d'une biographie couplée à un CD d'enregistrements inédits, éd. K&B, 64 p., 49,90 EUR.

Telerama n° 3025 - 05 janvier 2008

Je crois que je viens de trouver le cadeau de noël que mon beau frère voulait m'acheter.
J'ai cette excellent concert sur une vielle VHS j'avais du l'enregistrer sur canal jimmy!

Un DVD indispensable. On a un film à la hauteur du concert, les images sont superbes et les plans nous laissent pleinement profiter du spectacle. Je l'ai déjà dis mais pour moi ce DVD est le complément indispensable de l'album dans la mesure où ce que fait Jimi visuellement est très fort. Il me semble que dire que dans les premiers mois de l'Experience Jimi était un superbe showman n'a rien d'outrancier, il nous en met plein les oreilles et pleins les yeux. C'est tout simplement un document exceptionnel à voir absolument.

équipé depuis pas trop longtemps en home-ciné et blu-ray ,je viens d'acheter en blu-ray le "live at monterey"(je le visionne en ce moment) et le "woodstock",je vous en reparle.

Réédition essentielle du DVD pour ceux qui le possèderaient pas encore (peu probable sur ce forum !) ces jours-ci par Sony Music.

Un Must Have pour les anciens - et le moyen idéal d'être initié à l’œuvre du Maître pour les futurs adeptes de l'Electric Church.