Jimi Hendrix
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 Jimi Hendrix :Woodstock (1994)

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Ayler
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Ayler


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MessageSujet: Jimi Hendrix :Woodstock (1994)   Jimi Hendrix :Woodstock (1994) Icon_minitimeSam 10 Juil 2010 - 18:08

Jimi Hendrix :Woodstock (1994)

Jimi Hendrix :Woodstock (1994) R-433023-1448456897-6849.jpeg

1. Introduction    
2. Fire  
3. Izabella    
4. Hear My Train A Comin'  
5. Red House    
6. Jam Back At The House (Beginnings)  
7. Voodoo Child (Slight Return)/Stepping Stone  
8. The Star Spangled Banner  
9. Purple Haze  
10. Woodstock Improvisation  
11. Villanova Junction  
12. Farewell  

Gypsy Sun & Rainbows :
Jimi Hendrix : Guitare, chant
Larry Lee : Guitare rythmique
Billy Cox : Basse, Chœurs
Juma Sultan : Percussions
Jerry Velez : Congas
Mitch Mitchell : Batterie

Afin de commémorer comme il se devait le 25ème anniversaire de la prestation du Gypsy Sun & Rainbows au festival de Woodstock, Alan Douglas publia un best of de la performance du sextette de Jimi Hendrix en août 1994.
Sur les 10 titres du concert présentés par Douglas, un certain nombre n'étaient pas inconnus des amateurs du guitariste :
- le triple album "Woodstock", publié du vivant de Jimi, présentait le point d'orgue de la performance (du final de "Voodoo Child (Slight Return)" jusqu'à "Villanova Junction", le passage a capella désormais appelé "Woodstock Improvisation" étant supprimé du montage) ;
- le double album "Woodstock II", publié début 1971, consacrait une face entière à la performance du Gypsy Sun & Rainbows : elle comprenait une version éditée de "Jam Back At The House" (connue sous le nom de "Beginnings"), "Izabella" (éditée elle aussi), et "Get My Heart Back Together" (soit "Hear My Train a Comin'").
A ce stade, seuls "Fire", "Red House", "Voodoo Child (Slight Return)" et la "Woodstock Improvisation" étaient donc inédits. Pour autant, l'album monté par Douglas fut alors unanimement salué car outre une nette amélioration de la qualité audio de la performance, c'était faire preuve de cohérence que de regrouper celle-ci sur un seul support.

Il est primordial de souligner que le mixage du concert présenté par Douglas met quasiment systématiquement le trio Hendrix/Cox/Mitchell en avant. Larry Lee est légèrement audible. Quant aux deux percussionnistes, ils sont quasi inaudibles d’un bout à l’autre.

Interviewé par Steven Roby pour "Black Gold", Juma Sultan regrettait amèrement le mixage "power trio" du Gypsy Sun & Rainbows. Il trouvait ainsi dommage d'avoir supprimé le foisonnement de percussions qui accompagne "Star Spangled Banner"...
Selon lui, le procédé était d'autant plus limite que le mixage ne correspondait absolument pas à l'idée que Jimi avait du groupe. Inversement, McDermott défend que le jeu foisonnant de Mitch Mitchell ne se mariait pas avec les deux percussionnistes, qu'il n'était pas toujours assez carré pour que cela puisse sonner...
Hendrix était manifestement intéressé par l'idée de jouer avec des percussionnistes : les percussionnistes de Santana ont ainsi participé à la jam du Tinker Street Cinema quelques jours plus tôt. Mais le Gypsy Sun & Rainbows soutenait-il vraiment la comparaison avec le groupe Santana en la matière ?

Quant à Larry Lee, il revenait alors du Vietnam, et n'était certainement pas prêt à un tel évènement : il joue faux la plupart du temps, et livre des soli plus insipides les uns que les autres... d'autant que la comparaison avec Jimi est redoutable. Seul son chant était en place... mais les deux titres qu'il chanta alors n'ont à ce jour jamais eu les honneurs d'une publication officielle.

Fidèle à son habitude, Alan Douglas a non seulement lourdement édité plusieurs titres de son recueil ("Hear My Train A Comin'", "Red House", "Jam Back At The House" et "Voodoo Child (Slight Return)"), mais il a aussi modifié l'ordre des titres :

1. Message To The Universe
2. Hear My Train A Comin' [plage 4]
3. Spanish Castle Magic
4. Red House [plage 5]
5. Mastermind
6. Lover Man
7. Foxy Lady
8. Jam Back At The House [plage 6]
9. Izabella [plage 3]
10. Gypsy Woman~Aware of Love
11. Fire [plage 2]
12. Voodoo Child (Slight Return) [plage 7]
13. Star Spangled Banner [plage 8]
14. Purple Haze [plage 9]
15. Woodstock Improvisation [plage 10]
16. Villanova Junction [plage 11]
17. Hey Joe

Autant la sauce ne prenait pas sur sa version du concert de l'Ile de Wight, autant le remontage de Douglas est ici plutôt réussi : la dynamique de la performance est amplifiée, et surtout, il n'y a rien à jeter.

Jimi Hendrix étant la tête d'affiche du festival, c'était à lui qu'il convenait de le clôturer : malgré le retard pris par le festival, le management de Jimi refusa de changer l'ordre d'entrée en scène des groupes. Sans le film, la performance de Jimi ne serait certainement pas devenue légendaire : l'entrée en scène du Gypsy Sun & Rainbows se fit… le matin du lundi 18 août 1969 ! Ce qui explique la désertion massive des troupes...

Le recueil de Douglas s'ouvre sur "Fire", dans une version digne des meilleures de l'Experience. L'idée de présenter ce titre en début de CD nous renvoie aux concerts de l'Experience, où Jimi ouvrait régulièrement avec ce titre : dès le début, l'auditeur est en présence d'un power trio virtuel.
On notera que Douglas ajoute par moment d'inutiles fausses acclamations...
Les soli de Jimi sont particulièrement incisifs… et le gros coup de vibrato qui traverse son second solo est tout simplement savoureux !

Suit la meilleure version officielle de "Izabella". Les problèmes de justesse (Larry Lee…) et les arrangement incertains ne retirent rien à l’intensité exceptionnelle de cette version. La plus rock, la plus urgente.

La version de "Hear My Train A Comin'" jouée à Woodstock a une couleur particulière : celle de l'Univibe, que Jimi venait de se procurer et dont il se servira comme rarement ce 18 août 1969. A l'image des premiers titres du concert, le groupe n'est pas tout à fait en place : c'est loin d'être la version la plus impressionnante de ce titre, même si Jimi y joue quelques traits remarquables. On n'en dira pas autant de Larry Lee : c'est à bon escient que Douglas a supprimé le passage où il tente un court solo...

Le mixage de "Red House" est pour le moins radical... mais réussi. La version véritablement jouée combinait le meilleur... et le pire. La première partie du titre est excellente, mais Jimi casse une corde à 3:46... et cède sa place de soliste à Larry Lee, toujours aussi peu inspiré. Douglas a ainsi coupé les passages suivants :
- L'intégralité du solo de Larry Lee (soit tout de même trois cycles de 12 mesures, le temps de changer de corde) ;
- Un ultime solo de Jimi (d'un cycle de 12 mesures)...
Le rendu est étonnamment court pour 1969... mais le résultat convaincant : les éditions postérieures n'y reviendront pas.

Sur "Jam Back at the House" (aka "Beginning"), le Gypsy Sun & Rainbows prend véritablement ses marques. Le titre se prête particulièrement bien à la formation élargie : les polyrythmies souhaitées par Jimi fonctionnent ici à plein régime.
L’ultime solo de Jimi est dévastateur (celui où il fume en jouant !). Cette version est à mon sens la plus impressionnante jamais publiée, véritable tentative jazz rock montrant l’effervescence musicale de la fin des 60’s.

Mais c'est avec "Voodoo Chile (Slight Return)" que le concert prend son envol, et atteint une intensité qui ne retombera qu’au coda de "Villanova Junction". Considérer cette suite comme le point d'orgue de sa courte carrière n'aurait rien de saugrenu. Le manque de répétition et de cohésion du nouveau groupe de Jimi sont en effet littéralement transcendés par la créativité de son leader.
La version de "Voodoo Chile (Slight Return)[/g]" est particulièrement réussie. La rythmique obsessionnelle joue à merveille son rôle, alors que Jimi se lance dans un solo inouï, le plaçant au panthéon des improvisateurs.

Jamais "Purple Haze" n’a été aussi explosive : le solo de Jimi est infini. Peut-être la version définitive du classique de l'Experience ?

La "Woodstock Improvisation" est une improvisation a capella qui reprend un certain nombre d’idées développées ces derniers mois, mais avec un petit plus inexplicable...

Quant à "Villanova Junction", c’est avec "Pali Gap" l’instrumental le plus émouvant de sa carrière. Le thème joué ici est plus simple que les versions enregistrées en studio par la suite : c’est un blues mineur de 12 mesures lorgnant volontiers vers le jazz. Mais chaque phrase est un délice dont les écoutes successives n'arrivent pas à lasser l'auditeur.

Mais s'il ne fallait retenir qu'un moment...[cit]purple jim a dit : à propos de la meilleure version de "Machine Gun" du BOG : il y avait quelque chose dans les amplis ce soir là. Un son unique que Jimi n'a pas vraiment trouvé après. Je ne connais pas l'aspect technique des choses mais j'imagine que la configuration du matériel chaque soir doit influencer la texture sonore. C'est ce qui rend les lives de Jimi si intéressants, chaque enregistrement montre Jimi d'une autre façon. Son jeu était si extrême et sans filet, qu'il comptait totalement sur le matos. Au Fillmore, l'électricité semble répondre à chacune de ses envies guitaristiques.[/cit] Transposer les propos de Purple Jim à "Star Spangled Banner" est sans doute ce qui me semble le plus judicieux. Ce matin-là, Hendrix créait un Guernica musical ne laissant aucun doute sur la puissance de son génie.
Un regret toutefois : Douglas a encore cru bon d'ajouter des acclamations fictives, histoire d'enfoncer le clou, au cas où nous n'aurions pas compris l'importance historique du moment...

Au final ? Le best of presque idéal de la performance de Jimi à Woodstock, autrement plus accessible que le double album désormais disponible, moins dense, et sans doute plus difficile d'accès aux non-initiés.


Dernière édition par Ayler le Jeu 28 Mai 2020 - 11:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jimi Hendrix :Woodstock (1994)   Jimi Hendrix :Woodstock (1994) Icon_minitimeSam 10 Juil 2010 - 18:10

Les notes de pochettes signées Michael Fairchild : http://www.rockprophecy.com/woodstock.html


Dernière édition par Ayler le Jeu 28 Mai 2020 - 11:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jimi Hendrix :Woodstock (1994)   Jimi Hendrix :Woodstock (1994) Icon_minitimeSam 7 Aoû 2010 - 15:56

On apprend dans le reportage sur le dvd deluxe de Woodstock qu'à l'origine l'idée des organisateurs n'était pas de finir pas Jimi mais par Roy Rogers, un mec qu'ils écoutaient, plus jeunes, et qui semblait être pour eux un bon symbole pour finir le festival, avec son tube "Happy Trail". Finalement l'idée n'avait pas été retenue, et la "star" en question jamais invitée.

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MessageSujet: Re: Jimi Hendrix :Woodstock (1994)   Jimi Hendrix :Woodstock (1994) Icon_minitime

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