Unsurpassed Masters (ATM 086-090) 
Volume 1 :
- Track 1-13 : Voodoo Child (Slight Return) - May 3, 1968
- Track 14-18 : Rainy Day Dream Away Sessions - June 10, 1968
- Track 19-32 : Mannish Boy Sessions (Part 1) - April 22, 1969
Volume 2 :
- Tracks 1-17 : Mannish Boy Sessions (Part 2) - April 22, 1969
- Tracks 18-30 : Mannish Boy Sessions (Part 3) - April 22, 1969
Volume 3 :
- Track 1 : Jammin' With Devon - April 22, 1969
- Track 2-4 : Izabella Overdub Sessions - September 29, 1969
- Track 5-9 : Honeybed (incl. Nightbird Flying) - December 23, 1969
- Track 10 : Beginnings
- Track 11 : Bleeding Heart
- Track 12 : Bolero
(Recording details unknown)
- Track 13 : Crash Landing
- Track 14 : Somewhere
- Track 15 : Peace In Mississippi
- Track 16 : Stone Free (Again)
- Track 17 : Message To Love
- Track 18 : Come Down Hard On Me Baby
- Track 19 : Power Of Soul
- Track 20 : MLK
(Alternate AD versions)
- Track 21 : Power Of Soul (Edit)
(Possible overdub session)
Volume 4 :
- Track 1-20 : Power Of Soul Sessions - April 21, 1969
- Track 21-24 : How Can I Live? Sessions (Mitch/Noel) - August 27, 1968
Volume 5 :
- Track 1-5 : Power Of Soul Sessions - January 16, 1970
- Track 6-10 : Send My Love To Linda/Live And Let Live Sessions - January 16, 1970
- Track 11 : Jimi On Bass - June 15, 1970
- Track 12-32 : Bolero/Come Down Hard On Me Baby/Midnight Lightning Sessions - July 14, 1970
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Les cinq volumes des "
Unsurpassed Masters" constituent une plongée particulièrement intéressante au sein du processus créatif de Jimi Hendrix à différentes périodes. La qualité audio est presque toujours excellente.
Pour ceux qui possède le coffret "Black Gold", le contenu est relativement proche, mais sans se confondre entièrement toutefois. Le découpage des plages, les titres et autres références sont d'ailleurs de meilleure qualité sur ces "
Unsurpassed Masters".
Les cinq volumes reviennent longuement sur les séances consacrées aux titres suivants :
- Voodoo Child (Slight Return)
- Rainy Day Dream Away
- Mannish Boy
- Honeybed
- Power Of Soul (2 sessions différentes)
- How Can I Live?
- Send My Love To Linda/Live And Let Live
- Bolero
Le premier volume s'ouvre sur les "
Voodoo Child (Slight Return) Sessions" (32:39), telles qu'on les retrouve sur le pirate consacré à ces sessions :
The Voodoo Chile Sessions. Les "
Rainy Day Dream Away Sessions" (10:48) nous plongent dans une autre session historique, dont le résultat sera immortalisé sur le disque 2 d'"Electric Ladyland". L'Experience est déjà loin sur ce titre où Buddy Miles est rejoint par Mike Finnegan à l'orgue, Larry Faucette aux congas et Freddy Smith au saxophone.
La plage 14 présente quelques secondes du shuffle caractéristique du titre, suivi plage 15 d'une très courte répétition de la grille d'accords de la partie chantée.
La plage 15 est quelque peu différente : c'est un blues funky en Mi alors que la plage 17 est un retour au fameux shuffle en Mi bémol, avec une belle intervention de Freddy Smith.
La plage 18 est la version complète de "Rainy Day, Dream Away/Still Raining, Still Dreaming", mais avec un mixage différent présentant la guitare qui est enterrée dans le mixage de la seconde partie ici au premier plan.
Le CD se termine avec les "
Mannish Boy Sessions (Part 1)" (27:29), avec un petit supplément en fin de cette première partie absent de "Earth Tones". On voit ainsi Jimi commencer le titre en La, avant d'obter pour le Si. Il tente l'intro à la Muddy Waters dans différentes tonalités, passant du Si au Fa#, puis même au Mi. On notera le solo de Jimi plage 25.
Le deuxième volume continue sur la lancée du premier, avec les "
Mannish Boy Sessions (Part 2)" (30:26) et "
Mannish Boy Sessions (Part 3)" (34:22), constituant une nette amélioration de ce qui était proposé sur "Earth Tones", pourtant déjà conséquent (35-44, 1-11).
Pour rappel :
Earth Tones Les références Jimpress sont les suivantes : 1-44 et 48-52.
Le troisième volume commence par "
Jammin With Devon" (3:22), dont le rythme rappelle "Bleeding Heart" et/ou "Honeybed".
Les "
Izabella Overdub Sessions" (6:41) nous permettent d'entendre le Gypsy Sun & Rainbows en studio. Le mixage n'est pas très bon, mais il permet toutefois de saisir pourquoi le groupe ne fonctionnait pas : le foisonnement rythmique est plus confus qu'enthousiasmant.
Suivent quelques prises de "
Honeybed" (une session du 23 décembre 1969) où le Band Of Gypsys s'enlise quelque peu. Jimi enchaîne sur "
Nightbird Flying", interrompu par un bruit considérable le faisant s'exclamer "
Hé les mecs ! C'est quoi ce bruit ?" A noter que l'idée de jeu en sixtes lors de l'introduction est déjà présente.
"
Beginnings" est présenté dans la version officielle non éditée : les congas de Juma Sultan sont clairement audibles et le titre n'est pas coupé.
"
Bleeding Heart" : le mixage est différent de la version de "War Heroes". Il est difficile de savoir si la voix est enterrée dans le mixage où si c'est une voix-référence enregistrée en Live.
Le "
Bolero" est ensuite proposé dans une version complète.
"Crash Landing", "Somewhere", "Peace In Mississippi", "Stone Free (Again)", "Message To Love", "Come Down Hard On Me Baby", "Power Of Soul" et "MLK" sont tous relativement anecdotiques : ce sont des prises alternatives du "Crash Landing" (dont on retrouve les huit titres) monté par Alan Douglas en 1975. On entend ici très bien le montage réalisé sur "Message To Love", où un solo a été importé à la place du pont : on entend en effet le début du chant de Jimi et le solo n'est pas encore parfaitement calé sur le couplet qui reprend.
Il est consternant de voir à quel point Douglas a pu vider "Stone Free" et "MLK" de toute leur énergie.
"
Power of Soul (Edit)" (1:34) n'a guère d'intérêt : c'est un court fragment suivi du rembobinage de la bande...
Le quatrième volume est notamment constitué des "
Power of Soul Sessions" (35:08), dont la date d'enregistrement est source d'interrogation (le 21 avril 1969 ne correspond pas avec l'Encyclopedia). L'intégralité des versions 6-29 (selon la notation discographique de Jimpress) est ici proposée.
Les "Unsurpassed Masters" constituent là encore une nette amélioration comparé à "Earth Tones", rendu obsolète en présentant ici des sessions plus complètes, avec un meilleur découpage des plages.
Les "
How Can I Live Sessions" sont d'un intérêt très limité : c'est un duo Noel Redding/Mitch Mitchell, sans intervention de Jimi Hendrix. C'est un titre qu'on retrouvera sur le premier album de Fat Mattress, le groupe de Noel Redding. Les talents de chanteur, guitariste et de compositeur de ce dernier étant ce qu'ils sont, il n'y a ici rien d'inoubliable.
Le cinquième volume débute avec la session du Band Of Gypsys datant 16 janvier 1970. Celle-ci commence par les "
Power of Soul Sessions (Part 2)" (13:36) : les première et surtout cinquième plages ont l'intérêt de présenter des soli intéressants de Jimi ; le reste étant constitué de débuts avortés.
La plage 6 est en fait la "Dooji Wooji Jam" [S1235], suivie des "
Send My Love to Linda/Live and Let Live Sessions" où Jimi se fend de grands soli. C'est la version instrumentale qu'on retrouve sur de très nombreux bootlegs.
La date de la plage 11, "
Jimi on Bass" (6:22) est là encore assez incertaine. On retrouve ce titre et les trois suivants sur "Black Gold" avec un titre fantaisiste ("Third Stone From The Sun, Villanova Junction Blues (Instr)"). On entend quelques accords de guitare au début de la 4ème minute puis le riff de "Calling All Devil's Children". La présence de Jimi à la basse ne fait que très peu de doute.
Les plages 12-14* ne sont pas constituées du "Bolero" mais de répétitions avec une boite à rythme, ainsi qu'un piano électrique sur les plages 13 et 14. Certaines discographies penchent pour la session du 15 juin 1970 : ce serait alors Steve Winwood aux claviers. Difficile de se prononcer car le mixage met vraiment la guitare en avant. On notera juste que la grille d'accords ressemble un peu à celle de "Valleys Of Neptune" (d'où le titre attribué sur "Black Gold"...).
* En fait : "
Instrumental Jam With Piano" (JS26)
Le reste du cinquième volume est consacré à la séance du 14 juillet 1970 avant tout consacrée à la mise en place du "
Bolero" (2-4, 17-22, 5-6, puis 7-9 et 11-14) même si celle-ci est interrompu par "Come Down Hard On Me Baby" (1) puis par "Midnight Lightning" (7).
La version instrumentale de "
Come Down Hard On Me Baby" (plage 24), avec Juma aux percus, est une indication intéressante : ce titre était plus d'actualité que "Bleeding Heart" dans la perspective du nouvel album à venir. Voire même qu'"Izabella", dont le style n'est pas si éloigné non plus.
"
Midnight Lightning" (plage 25), en groupe dans une version instrumentale, n'est guère impressionnant.
Les répétitions du "Bolero" traînent un peu en longueur... mais, à l'image du reste du recueil, il va sans dire que ces enregistrements ne sont destinés qu'aux seuls vrais passionnés par la musique de Jimi.
Sujet: Unsurpassed Masters (ATM 086-090) 
Sam 10 Juil 2010 - 12:59
Yes !