My Friend (Jimi Hendrix)
First Rays of The New Rising Sun
Mon ami
Hé, surveille mon verre là-bas mec !
C'est mon verre, mec, c’est mon verre, bien...
Sers m’en un double, ou hein ...
Quelqu'un doit chanter ?
Quelqu'un va chanter ?
Quelqu'un va chanter, n'est-ce pas?
(Je ne sais pas !)
Passez-moi cette bouteille,
Et je vais vous chanter une vraie chanson à tous.
Oui !
Laisse-moi trouver la clé, hum !
Eh bien, je recherche dans Harlem,
Mon estomac couine juste un peu plus.
Une diligence pleine de plumes et d'empreintes,
Remonte jusqu'à la porte de ma boîte à savon.
Alors une dame avec une cravate à poignée de perles,
Attachée à la barrière du chauffeur,
Respire dans mon visage,
Des mots possédés par l’alcool et la cocaïne :
« On ne s’est pas déjà vu quelque part en enfer,
Ou ce n’est que le hasard ? »
Vous savez comment je me sentais derrière tout ça,
Et alors…
Avant que je puisse demander : « C’était du côté est ou du côté ouest ? »,
Mes pieds, ont hurlé de douleur.
Les roues d’un train en mouvement ont coupé très profondément,
Mais pas aussi profondément dans mon esprit que la pluie.
Et alors qu’ils démarraient, j'ai pu voir ses paroles,
Chanceler et tomber sur ma tente boueuse.
Eh bien, je les ai ramassées, nettoyées,
Pour voir ce qu'elles disaient,
Et vous ne me croiriez pas :
« Viens à ma chambre, avec la dent au milieu,
Et emmène une bouteille et un président. »
Et parfois ce n’est pas si facile, bébé,
Surtout quand ton seul ami,
Parle, voit, regarde et se sent comme toi,
Et que tu fais de la même manière que lui.
Ça devient vraiment solitaire sur cette route,
Oui, hmmm, oui.
J’ai encore à dire !
Eh bien, je vais à bicyclette à travers Los Angeles (hein),
Sur un vélo construit pour les imbéciles.
J'ai vu un de mes anciens potes,
Et il a dit : « Tu as rudement changé ! »
J’ai répondu : « Eh bien, certaines personnes ressemblent à des cabines téléphoniques [à pièce]. »
Il a dit : « T’as l’air de pas en avoir une ! »
Je me suis décontracté, et je me suis dit, et je me suis dit ceci :
« J’ai ramassé ma fierté sous le téléphone public,
Et peigné cette haleine hors de mes cheveux. »
Et parfois ce n’est pas si facile,
Surtout quand ton seul ami,
Discute, voit, regarde et se sent comme toi,
Et que tu fais de la même manière que lui.
Je viens juste de sortir d’une prison scandinave,
Et je suis sur mon chemin, au pays, directement chez toi.
Mais je me sens pris de vertige, je jette un regard au miroir,
Pour être sûr que mon ami est là avec moi.
Tu le sais bien, je ne bois pas de café,
Alors remplis ma tasse de sable.
Les feuilles de thé gelées au fond,
Rouge à lèvres cerise autour du bord brisé,
Et mon manteau sur lequel tu laisses ton chien s’étendre à coté du feu,
Et ton chat, il m’attaque de sa boîte à pilule lui servant de tanière.
Et je pensais que tu étais mon ami aussi.
Mec, mon ombre vient de moi avant toi.
Je découvre que ce n’est pas si facile,
Surtout quand ton seul ami,
Discute, voit, regarde et se sent comme toi,
Et que tu fais de la même manière que lui.
Seigneur, il est si seul.
Passe-moi la bouteille là-bas...
Oui, oui, d'accord...