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 Calling Long Distance (1992)

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Ayler
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Ayler


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Calling Long Distance (1992) Empty
MessageSujet: Calling Long Distance (1992)   Calling Long Distance (1992) Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 11:52

Calling Long Distance (1992)


Calling Long Distance (1992) Calling


1. The Burning Of The Midnight Lamp
2. Little Miss Lover
3. Foxy Lady
4. Catfish Blues
5. Oh Man, Is This Me Or What?
6. Purple Haze
7. Fire
8. Getting My Heart Back Together Again
9. Spanish Castle Magic
10. Slow Walkin' Talk
11. Instrumental Improvisation
12. Hey Baby (The Land Of The New Rising Sun)
13. Red House


"Calling Long Distance" (UV-1001) est le premier des trois CD publiés par UniVibes. Il présentait alors du matériel inédit de Jimi Hendrix. Dans une certaine mesure, ces disques UniVibes étaient à la période Alan Douglas ce que les albums Dagger Records sont désormais à la période Hendrix LLC. En effet, il serait facile de qualifier "Calling Long Distance" de pirate officiel - le matériel ne correspondant pas toujours aux critères audio que l'on attend en principe d'un album officiel. Il faut en outre souligner que les disques UniVibes n'étaient disponibles que par correspondance - évitant de remplir les bacs des disquaires où ils auraient pu semer la confusion. La comparaison s'arrête là : les albums produits par Caesar Glebbeek étaient plus tolérés qu'autre chose par Douglas (leur appartenance au catalogue officiel est d'ailleurs discutable). Caesar Glebbeek étaient bien sûr loin de disposer des moyens de Dagger Records, ce qui explique pourquoi ses albums n'atteignent pas le niveau d'excellence de la plupart des CD proposés par Dagger. Pour autant, à l'époque où ils furent publiés, ces disques avaient de quoi retenir l'attention des collectionneurs - leur contenu n'étant pas destiné au grand public.

"Calling Long Distance" propose un matériel très hétérogène : extraits de concerts (enregistrés professionnellement ou non), titres en studio, émission de télé... et même une jam informelle et un entretien. Le déroulé chronologique des titres est appréciable, dans la mesure où il évite de passer du coq à l'âne. Par contre, les choix effectués sont parfois déroutants : dès lors que le matériel est trié, compilé, les différents titres devraient être de qualité - ce qui n'est pas toujours le cas ici.  

C'est avec "The Burning of the Midnight Lamp" que s'ouvre "Calling Long Distance", dans la version du premier concert donné à Stockholm le 11 septembre 1967. Celle-ci est assez impressionnante : le groupe réussit à faire oublier l'absence d'une large part de l'instrumentation de la version originale - mon seul regret résidant dans le fait que la voix est trop en retrait pour en profiter pleinement.

"Little Miss Lover", issu d'un acetate, présente une version notablement différente de celle de l'album : chant et solo sont différents. La qualité audio est toutefois très moyenne...

Enregistrés le 10 novembre 1967 par le Jimi Hendrix Experience aux Pays-Bas (dans le studio Vitus, pour la TV), "Foxy Lady" et "Catfish Blues" montrent l'Experience des débuts dans un bon jour. Alan Douglas reprendra "Catfish Blues" à son compte lorsqu'il compilera l'album "Jimi Hendrix :Blues". Légèrement inférieure à la version publiée quelques années plus tôt sur "Radio One", cette reprise de Muddy Waters n'en reste pas moins un grand moment

"Oh Man, Is This Me Or What?" n'est pas un inédit de l'Experience mais un entretien (avec Tony Hall, datant du 15 décembre 1967) quelque peu azimuté où la fréquence des éclats de rire laisse supposer une consommation récréative préalable de diverses substances. Jimi précise que le titre préféré de son nouvel album est "Little Wing", avec "You Got Me Floatin'", alors qu'il considère "Wait Until Tomorrow" comme une chanson commerciale.

On continue avec "Purple Haze", dans la version incendiaire que l'Experience a livrée lors du second concert du 19 mars 1968 à Ottawa. Elle figure désormais dans le catalogue officiel : Dagger Records a publié l'intégralité du concert en 2001 ("Live In Ottawa").

Suivent deux extraits du Miami Pop Festival de 1968. Si le choix de "Fire" ne souffre d'aucune discussion, celui de "Hear My Train A-Comin'" (aka "Getting My Heart Back Together Again") est plus surprenant. C'est en effet l'une des rares fois où le groupe n'y est pas sur ce titre - dont c'était toutefois l'une des premières.

"Spanish Castle Magic", proche des 10 minutes, montre comment l'approche du groupe en concert à évolué en quelques mois, à l'image des différents concerts donnés au Winterland en octobre 1968, dont ce titre est issu (second concert du 11 octobre). Une version éditée est parue auparavant sur "Whammy Bar and Finger Grease", un CD pédagogique. C'est une version relativement longue qui vaut surtout pour son long solo central : la guitare de Jimi est trop désaccordée lors des deux premiers couplets/refrains. Mais Jimi se réaccorde en début de solo et se lance dans un long solo, aventureux, où les idées se bousculent de manière inspirée. Le solo est loin d'être parfait tant dans sa construction qu'en terme de justesse, mais les bons passages compensent sans problème.

Enregistré le 25 octobre 1968 aux TTG Studios, "Slow Walkin''Talk" est un morceau intéressant de Robert Wyatt... mais force est de reconnaître que l'emprunte de Jimi, qui ne joue que de la basse (de droitier !), est pour le moins discrète. La version chantée est une démo efficace : l'orgue Hammond de Robert Wyatt donne un petit coté Doors à certains moments. La structure se rapproche du blues, même si le titre a une couleur assez pop.

On fait ensuite un petit bond dans le temps avec "Instrumental Improvisation" (qui date de l'été 1970), où la guitare de Jimi est accompagnée de la seule basse de Billy Cox. C'est un instrumental très simple complètement anecdotique, dont la publication était pour le moins dispensable.

"Calling Long Distance" nous propose enfin deux titres issus du concert donné le 3 septembre 1970 par le trio Hendrix/Cox/Mitchell à Copenhague (K.B. Hallen). Si la version de "Hey Baby (New Rising Sun)" impressionne par sa sérénité, le choix de "Red House" est discutable. En effet, le concert ne manque pas de grands moments (comme "Machine Gun"), qui auraient à mon sens avantageusement remplacé une version assez moyenne du blues de Jimi.
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